25 mars 2008

Pas d'alternative à la Victoire (5)




5. Comment devons-nous gagner ?

Étant donné que nous devons gagner, la façon dont notre gouvernement doit ensuite affronter Totalitarisme islamique? Référons-nous encore une fois à la défaite du Japon en 1945, comme à un exemple— valide et vital — de précédent historique.

Ces deux conflits présentent de multiples différences politiques et militaires, et ce serait une erreur tactique de tirer les leçons de 1945 et de les appliquer directement au conflit actuel. Pour citer un exemple de différence, en 1941, les Américains n'avaient pas la capacité militaire d’'attaquer directement et massivement le Japon (comme ils le feront quelques années plus tard) ; nous n'étions pas en mesure de bombarder le Japon, ni de vaincre sa marine rapidement. Nous avons été contraints d'utiliser des tactiques d'infanterie de conquête lente, genre "island hopping" (sauter d’île en île) qui ne serait plus nécessaires aujourd'hui. L'ingéniosité américaine a créé une explosion de moyens technologiques, et des possibilités tactiques insoupçonnées, ce qui rendent inutile que le peuple américain soit tué au combat. Que nous ayons d’immenses capacités de vaincre militairement les totalitaires islamiques ne fait aucun doute. Pourtant, loin de faire de la technologie une question clé pour gagner la guerre, cela illustre sans équivoque l'importance morale de la confiance en soi un état d'esprit qui procède de la conscience de sa propre droiture morale et de l'efficacité de ce qui est nécessaire pour utiliser ces armes.

C'est ce qui nous a permis de surmonter les graves défauts du matériel et de nous conduire victorieusement face aux Japonais en 1945. La question aujourd'hui n'est pas tant de savoir si nous avons la capacité de gagner, que de savoir si nous avons la nécessaire confiance en soi, et la volonté de le faire.

Les Japonais étaient motivés par une idéologie religieuse politisée – le shintoïsme – qui imposait un dieu tout-puissant, endoctrinait leurs enfants, infectait chaque aspect de leur culture, et qui les poussait à des actions militaires suicidaires qui ont tué des millions de personnes. Un programme d'éducation prescrit par un décret impérial de 1890 – l'un des documents les plus influents dans l'histoire du Japon – avait construit cette idéologie "mythico-religieuse" depuis les salles de classes, faisant du culte de l'empereur et du devoir envers l'État un impératif absolu, et un des premiers objectifs de l'éducation primaire. 11 Le peuple japonais a mémorisé ses principes, et on lui a inculqué ce qu'un savant japonais a appelé "socialisation de la mort." 12 Une japonaise avait noté comment, au moment où elle a entendu dire que l'Empereur allait s'adresser à son peuple – un événement alors sans précédent – des mots qu'elle avait mémorisé étant enfant lui étaient spontanément repassé par l’esprit: « Si une urgence se présente, offrez-vous courageusement à l'État. » De telles idées, profondément intériorisées et imposées par la loi, ont motivé des bombes humaines – des kamikazes – à se jeter fanatiquement contre les forces américaines supérieures, leur donnant l’espoir d'emporter la bataille finale contre des américains peu déterminés, dont la volonté était affaiblie. Cet incendie kamikaze a été éteint par l'écrasante offensive américaine de 1945.

Le mouvement islamique totalitaire est dévoré par un même feu à la base – une religion extrêmement politisée et autoritariste, centrée sur l’État, remplie d'enseignements destinés à l’endoctrinement financés par celui-ci, un gigantesque culte du suicide, au nom de la divinité et de l'État, et l'espoir d'emporter une bataille décisive sur les américains. La clé pour éteindre cet incendie – la condition sine qua non pour mettre fin à la spirale de l'endoctrinement au djihad, et les attaques suicidaires sur l'Ouest – est de faire ce qui a été fait contre le Japon : briser le pouvoir politique de cette religion d'état. L’État islamique – l’état où règne l’islam totalitaire, conforté par la loi islamique, doit être éradiqué.

Un point essentiel à propos de la politique et du gouvernement doit être rappelé ici. Le gouvernement détient un monopole légal sur l'usage de la force dans une zone géographique. Les gouvernements n'ont pas à faire des suggestions – ils sont là pour adopter et faire appliquer les lois. Ils doivent le faire, afin de protéger notre liberté de penser et de parler, mais dans des limites bien définies, définie par le principe des droits individuels et codifiés dans une constitution qui est la loi fondamentale du pays. Le but d'un bon gouvernement est de protéger les droits de ses citoyens – la liberté pour chaque citoyen de penser et d'agir selon son propre jugement – en utilisant la force si nécessaire en représailles contre les criminels et les envahisseurs étrangers.

Un gouvernement qui retourne sa force contre ses propres citoyens, surtout pour leur imposer une doctrine idéologique, subordonne les droits des individus aux exigences de l'État. Cela est de l’étatisme – l'élévation de l'État au dessus de l'individu, et l'inversion de la finalité même du gouvernement. L'étatisme est le plus grand meurtrier dans l'histoire – éclipsant toutes les attaques par des criminels – précisément parce qu'il est motivé par une certaine forme d’idéologie politique mystique. Parce les étatistes revendiquent une autorité qui est au-dessus des droits de l'homme – que ce soit la race dominante du Fuhrer, la dialectique communiste, ou la théocratie de Dieu – ils ne reconnaissent pas le principe des droits individuels ou de l'auto-appropriation de l'homme sur la terre ; au contraire, ils revendiquent le droit de diriger des hommes, et de tuer en toute impunité quiconque désobéit à l'idéologie ou au régime.

Ce que les Indonésiens mentionnés précédemment – et nous tous – devons comprendre, c'est qu'il n'y a pas de reconnaissance des droits individuels, pas de constitution légitime, et donc pas de liberté, en vertu de la loi religieuse sous toutes ses formes. La nature totalitaire et globalisante de la loi islamique – sas prétention de venir d’une origine divine, sa volonté de défendre la volonté d’"Allah", et son but ultime d’obliger tout le monde sur terre de faire de même – ne laisse aucune place aux droits de l'individu ou à sa liberté. Ce code est barbare et tribal, figé dans le temps depuis plus de mille ans, complètement fermé à toute critique, à tout questionnement rationnel, tolérant seulement une obéissance absolue, sans contestation (comme l'a souligné l’ouléma indonésien). Pour imposer ce code primitif par la force, la religion s’immisce dans tous les aspects de la pensée et de l'action humaine – ce qui est le but ultime du totalitarisme islamique.

Pour commencer à consacrer le principe de l'inviolabilité des droits individuels comme principe central de gouvernement, les dignitaires religieux de toutes sortes doivent être dépouillés du pouvoir politique. Il ne peut y avoir la liberté de pensée et de parole, si ceux qui se réclament de ces idées dérivées du mysticisme peuvent faire valoir celles-ci par la force. C'est seulement en rompant le lien entre le pouvoir de l'État et la croyance religieuse, que l'état peut devenir un protecteur de chaque individu, de garantir son droit de pratiquer un culte ou pas de culte comme il l'entend ; seule une séparation complète de la religion et du gouvernement peut permettre à ce dernier d’assurer sa propre fonction : protéger le droit de chaque individu de penser, de parler, et d'agir comme il le souhaite.

5.1. Les principes de base d'une politique rationnelle en vue de contrer le totalitarisme islamique

Document : http://www.theobjectivestandard.com/issues/2006-winter/_images/telegram.jpg

Télégramme du secrétaire d'État James F. Byrnes, transmettant les observations par radio de John Carter Vincent, responsable du Bureau des affaires de l'Extrême-Orient, pour le commandant suprême des puissances alliées au Japon.
De WP Woodard, Les forces alliées d'occupation du Japon 1945-1952 et les religions japonaises.
(Leiden: EJ Brill, 1972).

Compte tenu de cette compréhension de la question, comment devons-nous commencer à affronter l'islam totalitaire ? Là encore, il existe un précédent dans l'histoire. Les principes de base d'une politique rationnelle en vue de contrer le totalitarisme islamique – avec de claires implications stratégiques – ont fait l’objet d’un télégramme envoyé par le secrétaire d'Etat américain James Byrnes au général Douglas MacArthur, le commandant américain au Japon, en octobre 1945. Ce télégramme a établi les objectifs de base de la politique américaine envers le shintoïsme, et explicité, pour MacArthur et ses subordonnés, les principes de base par lesquels ces objectifs devaient être atteints :

« le shintoïsme, dans la mesure où elle est une religion de l'individu japonais, ne doit pas être entravé. Le shintoïsme, cependant, dans la mesure il se présente comme une religion dirigée par le gouvernement japonais, et comme une mesure imposée d'en haut par celui-ci, doit être aboli. Il ne pourra être imposé aux gens d’aucune manière d’appuyer le National Shinto et il n'y aura pas de place pour le shintoïsme dans les écoles. Le shintoïsme comme religion d'état – le National Shinto, autrement dit – doit disparaître. . . Notre politique à ce propos a prédominance sur ce Shinto. . . La dissémination de l'idéologie ultranationaliste et militariste japonaise, sous quelque forme que ce soit, sera complètement supprimée. Et le gouvernement japonais doit cesser tout soutien financier ou autre aux établissements Shintoïstes. »

Le télégramme est clair quant à la nécessité d'une séparation entre la religion et l'État – entre un droit individuel à suivre le shintoïsme, et le pouvoir du gouvernement de le faire appliquer.
Cette exigence doit s'appliquer à l'islam d'aujourd'hui (comme au christianisme et au judaïsme) aussi fermement qu’elle l'a été à l’égard du shintoïsme. En ce qui concerne le Japon, le travail consistait à briser le lien entre le shintoïsme et l'Etat ; en ce qui concerne le totalitarisme islamique, cette tâche implique de provoquer la rupture du lien entre l'islam et l'Etat.

Ceci est la question politique centrale à laquelle nous devons faire face : l'absence totale de toute séparation conceptuelle ou institutionnelle entre Église et État dans l'islam, à la fois historiquement et dans le mouvement totalitaire d’aujourd'hui.

Quant à ce que nous devrions faire à ce sujet, le télégramme 1945 est direct. Voici son contenu, réécrit en substituant l'islam au shintoïsme :

« l'Islam, lorsqu’il se traduit par une religion de l'individu, ne doit pas être entravé. L'islam, cependant, dans la mesure où il est imposé par des gouvernements, et comme une mesure forcée, une mesure imposée par au-dessus par n’importe quel gouvernement que ce soit, doit être aboli. »

Il n'est pas question ici de liberté religieuse. La croyance religieuse individuelle doit être isolée et laissée à chacun – qui a la liberté de penser et de parler selon son propre jugement – mais la religion d'État doit être éliminée. Il est indispensable que ce principe soit bien compris, établi clairement, et appliqué – car ceci est une condition préalable à une défaite approfondie et permanente de l’ennemi actuel de l’Amérique. L’Islam totalitaire, une idéologie qui fusionne le pouvoir de l'État avec les convictions religieuses, doit disparaître. »

5.2. D'abord et avant tout : frapper au coeur même du totalitarisme islamique

Mais les partisans du totalitarisme islamique disposent, dans une certaine mesure, du pouvoir politique dans des dizaines de pays. Devrions-nous les attaquer tous, immédiatement ? Non. Nous devons commencer par viser le centre politique, économique et idéologique de ce mouvement – là où se trouve le cœur qui incarne son essence nue, et qui dissémine celle-ci dans le monde entier. Cela ne veut pas dire trouver les personnes particulières qui ont organisé les attaques du 9 / 11. La question centrale est : dans quel état l'islam est-il le plus solidement lié avec le pouvoir politique, quel est l’état qui se consacre le plus à la propagation violente de la loi islamique, et qui est imprégné de la haine de l'Amérique ? Quel État est fondé sur ces idées, et de leur pratique, comme une question de principe ? Il y a une réponse claire, qui est connue, qu’elle soit admise ou non, par presque tout le monde aujourd'hui. La pièce politique maîtresse du totalitarisme islamique aujourd'hui – l'état dans lequel l'Islam est le plus militant, le plus soudé au pouvoir politique et le mépris pour l'Amérique et l'Occident – le chef de file mondial dans la violente expansion de l'islam – est l’Iran

L'État islamique d'Iran est né sur un acte de guerre contre l'Amérique – la saisie de l'ambassade américaine en 1979 – et a scandé « Mort à l'Amérique» depuis lors. Même les musulmans les plus opposés à l'Iran pour des raisons sectaires, comme de nombreux adeptes d'Oussama ben Laden, s'inspirent de ce dernier, pour qu'ils d’engagent dans leurs propres djihads contre l'Occident. L’effet le plus important de Ben Laden à cet égard a été de dynamiser et de d’encourager les musulmans radicaux à dépasser leurs querelles entre persans et arabes, entre sunnites et chiites, et à se joindre à l'Iran contre le "Grand Satan": l'Amérique. Le Hezbollah, le Hamas, et compagnie dépendent de l'Iran pour leur puissance idéologique, politique et économique. C’est l'Iran qui traite avec l'ONU comme un leader mondial, c'est l'Iran qui est ouvertement engagé dans un processus d’acquisition des armes nécessaires pour prendre le contrôle du Moyen-Orient, c'est l'Iran qui se pose en défenseur des musulmans contre l'Occident (par exemple, par le biais des oulémas loyaux en Irak), et c'est l'Iran qui a gagné en pouvoir depuis les États-Unis a neutralisé son adversaire régional le plus fort en Iraq.

La conclusion est incontournable. La route menant à la défaite du totalitarisme islamique commence à Téhéran. L’Amérique, agissant seul et avec force écrasante, doit détruire l'État islamique iranien. Elle doit le faire ouvertement, et même spectaculairement, pour que le monde entier puisse le voir, car c'est le seul moyen de démontrer le spectaculaire échec et l'incompétence du mouvement islamique fondamentaliste dans son ensemble.

Cette démonstration doit incarner la vertu de l'intégrité – l'unité des principes et de la pratique. Intellectuellement, nous devons affirmer ouvertement nos intentions et nos raisons, sans nous cacher derrière un langage diplomatique timide. Physiquement, nous devons agir de façon décisive et avec toute la force que nous jugeons nécessaire, afin d'éliminer le régime iranien le plus rapidement possible et avec le moins de risques pour les soldats américains. Ce n'est que lorsque le monde verra cette démonstration de la volonté américaine, que l'Amérique commencera à voir la paix et la sécurité.

Il est vital que les américains prennent cette action pour des raisons morales droites, et clairement exposées.

Nous ne devons pas rechercher la légitimité de la suppression de l'État islamique iranien au-delà du principe de notre droit de nous défendre.

Prétendre que quelque chose de plus que ce principe est nécessaire serait nier le caractère suffisant de ce principe. Fonder nos raisons sur une prétendue recherche du bien d'autrui, en particulier sur les prétendus avantages pour toute la population du Moyen-Orient, serait accepter une position de dhimmitude morale: la subordination morale de notre droit à la vie et à l'auto-défense à un soi-disant prétendu principe supérieur. Cela reviendrait à subordonner nos vies à celles des ayatollahs, qui deviendraient nos maîtres. Si nous ne pouvons pas rester ferme sur le principe de la primauté absolue de notre droit à la vie et à la liberté contre les affirmations des totalitaires islamiques selon lesquelles nous devrions nous soumettre à la volonté d'un "Allah", alors nous ne pouvons pas revendiquer le droit d'exister. La faiblesse de la volonté des américains est le plus grand espoir des djihadistes – comme ce fut l'espoir des guerriers japonais – mais c’est une chose qu'ils ne peuvent pas nous imposer. Leur seule prière est que nous puissions l'accepter volontairement. Le prix pour ce faire est notre vie et celle de nos enfants. Nous devons refuser de nous y soumettre !

Supprimer franchement et vigoureusement ce chancre cancéreux, cet État islamique apportera des bénéfices immédiats.

Nous vengerons les milliers de victimes de la terreur américaine depuis les années 1960. Nous permettrons d'inverser la pitoyable image que nous projetée lorsque les Iraniens ont envahi notre ambassade en 1979, et quand nous avons fui Mogadiscio et du Liban - actions que les totalitaires islamiques revendiquent comme des preuves de notre faiblesse. Nous pourrions même inverser une énorme injustice, en dénationalisant les compagnies pétrolières en Iran – entreprises volées à leurs propriétaires en 1951 – et en les plaçant dans des mains privées, sous la protection du gouvernement. Certes, la garde de ces installations à l’abri d'une guerre civile environnante – une légitime protection de la propriété privée, soutenue par la menace crédible d'une force d'écrasement – serait une bien meilleure utilisation de nos troupes que de la protéger quelques rues au centre-ville de Bagdad de ses propres résidents. Le pipeline d'argent pour le djihad islamique serait coupé.

5.3. Après l'Iran, le démantellement intégral du totalitarisme islamique

Plus important, en chassant le régime en Iran, nous enverrons un message clair au monde: l'Islam politique, c'est terminé ! Les États et les groupes plus faibles cracheront leur terreur – comme ils l'ont fait brièvement après le 9/11 – et se retireront littéralement dans des trous dans le sol. Les forces antitotalitaires dans le monde seraient enhardies par la perspective d'une véritable défense de la vie et la liberté. Des alliés dont nous n’avions jamais subodoré l’existence relèveraient la tête avec confiance en rejoignant la cause de la liberté. La terre de liberté – rajeunie comme étant la maison des braves – se réjouiront de la nation de la sécurité retrouvée. Nous serions vraiment sur la route de la victoire, de la liberté et de la paix. En affirmant l'efficacité de la raison et des droits individuels contre la plus incompétente théocratie obscurantiste, l'Amérique pouvait revendiquer une fois de plus sa place comme un véritable leader mondial, et redevenir un phare pour ceux qui comprennent, et apprécient, la valeur de la liberté.

5.4. Tolérance Zéro à l'égard du totalitarisme islamique

Une fois cette tâche centrale terminée, de nouvelles politiques intransigeantes envers le totalitarisme islamique seront nécessaires. L'une se rapporte au soutien économique de l’état en faveur de l'islam, une autre pour l'éducation parrainée par l'État. Le télégramme de 1945 – encore une fois, avec l'islam remplaçant le shintoïsme - adresse ces deux points :

« L'islam, cependant, dans la mesure où il est dirigée par des gouvernements, et comme une mesure imposée d'en haut par celui-ci, doit être aboli. On ne peut imposer aux gens, de quelque façon que ce soit, de soutenir l'islam, et il n'y aura pas de place pour l'islam dans les écoles. »

5.4.1. Interdiction de tout soutien public à l'islam

Le monde musulman doit être amené à comprendre que tout gouvernement qui fournit un appui économique aux jihadistes sera sommairement détruit. Pour que cette politique soit prise au sérieux, nous devons nous montrer sa vérité en détruisant le régime iranien, et en exposant la raison pour laquelle nous l’avons fait. Seule la menace évidente que "vous serez le suivant sur la liste" peut briser le réseau empêtré de soutien économique islamique pour le djihad sous couvert de mascarades comme « développement économique ». Il ne peut y avoir plus de jeux de dupe avec les apologistes saoudiens qui parlent anglais en douceur et décrire leur travail comme étant " La charité." En 2003, l'International Islamic Relief Organization, un organisme de bienfaisance saoudien, a affirmé avoir creusé 1615 puits dans tout le Moyen-Orient, mais elle a également créé 4400 mosquées islamiques et distribué des millions de livres et brochures. Le résultat a été montré à la télévision, de jeunes enfants se déclarant comme « vrais musulmans », formés à voir les juifs comme des singes et des porcs, hurlant "Allah Akbar" et se consacrant au jihad. 13 Une telle « charité » signifie collecter de l'argent pour répandre les idées et les tactiques totalitaires de l'islam. Elle doit cesser ! .

Mettre fin à cet état de soutien économique ne peut se faire sans affronter l'un des cinq piliers de l'islam: l'aumône. En séparant l'Église et l'État, l'aumône peut devenir quelque chose qu'il n'a jamais été dans l'islam: vraiment de la charité privée. Dans la société primitive où Mahomet a vécu, il n'y avait pas de notion de séparation de l'Eglise et l'Etat. Les chefs religieux étaient en même temps les dirigeants politiques, et le versement de l'aumône était autant une taxation imposée par l’État qu’un devoir religieux. Depuis lors, rien n'a changé au sein de l'islam. Il est grand temps que l'intervention de l'État dans tous les soi-disant « de bienfaisance » soit terminé. Tous les pays qui ont parrainé le terrorisme contre l'Occident doit être interdit d'imposer des taxes ou de fournir des fonds au nom de l'islam.

5.4.2. Interdiction d'enseigner l'islam

En ce qui concerne l'éducation, l'adaptation du télégramme de 1945 se terminerait comme suit :

« L'islam en tant que religion d'état – l’islam National, – devra disparaître . . Notre politique sur ce point va au-delà de l'islam. . . La diffusion de l'idéologie militariste islamique sous toutes ses formes sera complètement supprimée. Les gouvernements du Moyen-Orient seront tenus de cesser tout soutien, financier ou autre, aux établissements islamiques. »

L'un des parallèles les plus forts entre le shintoïsme japonais et le totalitarisme islamique est la profondeur avec laquelle on inculque le militarisme théologique aux enfants – une idéologie philosophique centrée sur le service militaire à un état sacralisé (sanctionné par une divinité) – et la « socialisation de la mort » suicidaire qui en résulte. Dans les deux cas, l'objectif du système éducatif est de former les enfants à obéir à une présence divine en leur inculquant un sens de la soumission et de l'insignifiance [de l’individu en tant qu’individu], marié à la violence. Les enfants japonais mémorisaient les appels au service de l'empereur; les enfants islamiques endoctrinés mémorisent les versets de l’épée du Coran. Les enfants japonais s'inclinaient devant l'Empereur et obéissaient à ses généraux; les enfants islamiques s'inclinent devant Allah et obéissent à ses clercs. L'emprise de l'islam sur l'éducation doit être brisé, comme l’a été l'emprise du shintoïsme sur les établissements scolaires au Japon.

5.4.3. Interdiction de militer pour l'islam

Après que le régime en Iran ait été détruit, les dirigeants des pays qui soutiennent une telle formation d’état au djihad islamique – notamment le Pakistan, l'Arabie saoudite et Égypte – seront mis en demeure de choisir : fermer les établissements financés par l'État, ou faire face à l’alternative iranienne. Tant que les États-Unis n’auront pas démontré la nature de ce choix, en exerçant de graves représailles contre l'Iran, et en reliant sans ambiguïté, les déclarations de principe à des actions pratiques, il n'y a aucune raison pour tout leader du Moyen-Orient de s'attendre à de graves conséquences. Jusque-là, ils ont raison de nous considérer comme un tigre de papier.

Seule une destruction franche de l'État islamique d'Iran peut démontrer la détermination nécessaire pour cette tâche.

5.4.4. La liberté des médias n'inclut pas celle de pouvoir soutenir l'islam

Comme le télégramme l’indique clairement, la diffusion du militarisme est plus large que les écoles, elle englobe aussi les médias. Mettre réellement fin au Japon [nationalisme japonais] en tant que menace, et réformer la société d'une manière durable, exigeait une stricte éradication de l'éducation militariste, des publications et des émissions. Tout ceci est également nécessaire dans le cas de l'islam totalitaire.

L'Amérique a besoin aujourd'hui d'un commandant en chef qui peut comprendre et appliquer cette vérité toute simple : dans la guerre, il n'y a aucun "droit" à la liberté d'expression dans le chef d'un ennemi. La chaîne de fabrication de fausses « nouvelles », de montages, et de manipulations par les partisans du djihad – la mise en scène de civils pleurant quand une maison est détruite, et le jet de poupées d'enfant quand la maison d’un terroriste est saccagée – font partie intégrante de l'effort de guerre ennemi.

Dans la guerre, le désarmement psychologique de l'ennemi, notamment de l'inculcation vicieuse de la terreur par le biais de la propagande, fait partie de la lutte. Le refus américain de s’attaquer à ce type de propagande est perçu par nos ennemis, non pas comme un respect de la liberté d'expression, mais plutôt comme un manque de volonté et une preuve de faiblesse. Dans la situation actuelle, les américains doivent d'interdire par la force la diffusion de l'idéologie et la propagande militariste partout où elle surgit. Pour rendre ce point bien clair, Al-Jazira, une des principales sources d'inspiration de la taqiyya, l’exercice de tromperie musulmane, doit être réduite au silence.

En résumé, l'islam politique, l'islam militant, la primauté de la loi islamique - et tout le soutien intellectuel et économique qui leur sont associés - doivent disparaître. Ce qui signifie que l'Iran actuel doit disparaître.

5.4.5. La fin de la complicité de certains médias occidentaux dans leur soutien à l'islam, et le réveil des véritables intellectuels.

L'élimination des politiques d’état islamiques ne signifie pas la fin du travail : de nombreuses batailles intellectuelles devront être menées. Plus important encore, les intellectuels occidentaux doivent présenter non seulement un négatif – une répudiation claire de l'univers totalitaire – mais aussi positif, une explication claire pour le monde que l'objectif moral d'un gouvernement est de protéger les droits de ses citoyens à penser et à agir selon leur propre jugement, de leur propre esprit, libres de toute coercition exercée par l'église, la mosquée, ou par l'État. Mais ces batailles ne peuvent gagnées en prétendant, en forme de syllogismes, que ceux qui utilisent des menaces de mort au lieu d'arguments nous offrent tout sauf du trèfle.

[NDN] [Note de Naibed] Syllogisme est pris ici dans son sens péjoratif, celui d'une déduction fallacieuse, d'un raisonnement formel fonctionnant sur lui-même et sans lien avec le réel.
Les avocats savent légitimer les prétentions les plus absurdes, les lois ont des syllogismes complaisants aux erreurs de la conscience
(BALZAC, Mme Firmiani, 1832, p. 378).

Il ne s'agit pas ici d'un choc entre civilisations, il s’agit d’un choc entre la civilisation et la barbarie. Tant que les peuples civilisés ne s'affirmeront pas eux-mêmes, avec conviction et avec une confiance morale supérieure à celle projetée par ceux qui se soumettent à la «volonté d'Allah», l'Amérique restera en permanence sur la défensive, dans un état de la dhimmitude morale, et la guerre se poursuivra jusqu'à sa conclusion logique : un nuage en forme de champignon sur l'Amérique

Est-il possible qu’une forme «modérée» d'islam devienne une alternative à cette vision totalitaire du monde qui infecte tant de musulmans? Peut-être, mais soyons clairs sur ce que cela signifierait. Cela signifierait un islam qui est explicitement séparé de pouvoir politique. Cela signifierait un islam dont les clercs renonceraient à toute tentative visant à imposer sa loi par la force. Cela signifierait un Islam qui (comme le christianisme moderne) est ouvert à la réflexion critique, que les penseurs étudient le Coran comme un ensemble d'histoires, compilées et interprétées par des hommes – et non comme LA parole infaillible de Dieu, à propager par l'épée. Cela signifierait un Islam qui permet aux apostats de prendre leurs propres décisions, et qui ne tolère pas les menaces de mort contre eux. Cela signifierait le rejet explicite, par les musulmans de toute notion d'État islamique, de droit islamique, et de poursuite du jihad. De tels musulmans «modérés» devront soutenir l'oblitération, la disparition de l'islam totalitaire. Tout le reste [de cet hypothétique islam modéré] doit témoigner de la défaite de cette idéologie empoisonnée, et détruire tout espoir de l'appuyer


[PRECEDENT] -------------------------- [RESUME] -------------------------- [SUIVANT]

Notes

11 Dower, Embracing Defeat, pp. 33–34.
On the educational rescript and post-1945 reforms, see Takemae Eiji,
The Allied Occupation of Japan (New York: Continuum, 2003), pp. 347–371; William P. Woodard, The Allied Occupation of Japan 1945–1952 and Japanese Religions (Leiden: E. J. Brill, 1972), chapter seventeen.

12 Tsurumi Kazuko, cited by Dower, Embracing Defeat, p. 87.

13 Kenneth R. Timmerman, “Saudi Wealth Fuels Global Jihadism,” Insight on the News, Nov. 11, 2003, http://www.freerepublic.com/focus/f-news/1009661/posts . The Middle East Media Report Institute, report of May 7, 2002, has an IQRAA television clip of a young girl, calling Jews “pigs and apes” and a commentator praising her as a “true Muslim,” http://switch5.castup.net/frames/20041020_MemriTV_Popup/video_480x360.asp?ai=214&ar=924wmv&ak=null

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Waaawww, génial ce texte, je ne connaissais pas ce Lewis, mais j'avais entendu parler du texte, la traduction est pas mal en plus...

Et y'a un humour sous-jacent (un peu grinçant certes) qui est pas déplaisant, sans parler de la pertinence des propos...


Bravo et salutations d'un lecteur du blogdrzz (devenu de facto un lecteur de ton blog :o)